/ Le tour du bon / Comment l’alimentation végétale aide à lutter contre le réchauffement climatique ?
Bon pour la planète

Comment l’alimentation végétale aide à lutter contre le réchauffement climatique ?

Savez-vous que plus de 22 % des émissions de gaz à effet de serre, en France, sont liés à notre alimentation, et plus particulièrement à notre consommation de viande ? Faire évoluer la composition de son assiette vers plus de végétal peut avoir un impact très important dans la lutte contre le réchauffement climatique. Voici pourquoi…

Publié le 08/03/2024
Article
Bon pour la santé
Ils font le bon #1 « 4 tips pour végétaliser son alimentation »

Adapter notre régime alimentaire aux enjeux climatiques ? C’est non seulement possible, mais aussi nécessaire ! Car un régime alimentaire riche en viande, de bœuf tout particulièrement, a non seulement des effets délétères sur notre santé, mais aussi sur l’environnement.
Les viandes de ruminants (bœufs, moutons, chèvres…) nécessitent des ressources – en terres, en eau, en énergie – parmi les plus élevés parmi tous les aliments que nous mangeons. Elles sont aussi fortement émettrices de gaz à effet de serre. Outre le méthane issu de la digestion des ruminants, les élevages extensifs sont aussi en partie responsables du dioxyde de carbone dû à la déforestation qui vise à étendre les surfaces cultivées pour les nourrir. Résultat : la production de viande de bœuf, par exemple, utilise 20 fois plus de terre et émet 20 fois plus d’émissions que la production de fèves, par gramme de protéine.
De plus, cette consommation accrue de produits carnés n’a pas d’impact positif sur la santé, la consommation moyenne de produits animaux par une population adulte en bonne santé étant déjà supérieure aux besoins nutritionnels. Pire, elle peut même avoir des impacts négatifs. On sait en effet que l’excès de consommation de produits animaux peut contribuer à favoriser la survenue de surpoids et de maladies telles qu’hypertension, maladies cardiovasculaires, diabète de type 2… Or, les Nations Unies estiment que la consommation de viande de bœuf va encore augmenter de 69 % d’ici 2050.

Il est temps d’inverser la tendance ! Il faut donc revoir notre alimentation pour adopter un régime fléxitarien, qui limite le recours à la viande en privilégiant des produits issus du végétal et de meilleure qualité. Les consignes du WWF en la matière sont simples : manger deux repas par semaine avec du poisson, trois repas carnés par semaine, privilégier les légumes frais et les légumineuses qui apportent des protéines végétales bien assimilées par l’organisme, manger plus de céréales et moins de produits transformés et raffinés.

Et les fruits alors ? Ils constituent une excellente source de nutriments et de vitamines, pour un coût environnemental beaucoup plus faible que les produits carnés. Ainsi, 100 grammes de protéines issus des fruits émettent 10,4 kg de gaz à effet de serre, contre, 35,5 grammes pour la viande de bœuf. Et les noix et oléagineux remportent la palme de la sobriété, avec 0,3 kg de gaz à effet de serre émis pour 100 grammes de protéines.

 

Source

Ces articles peuvent vous intéresser